Out of Time. Silence
…In this series of paintings, time is suspended. Space itself dissolves, shedding its familiar contours like a dream upon waking. Each house becomes a memory — blurred, eroded by recollection. They are no longer places, but imprints. And the human figures, solitary silhouettes frozen against pastel horizons, seem to wander through the labyrinths of their own interior worlds, searching for a way back to themselves.
Here, color no longer follows the logic of the visible world: pink may be a shadow, and the sky a violet of an unreal dawn. It is a universe where feeling prevails over certainty, where intuition takes precedence over form.
The artist invites us to walk through these nameless streets, to glance through these windows behind which there is neither daily life nor familiar markers. It is simply about being — in the silence — among houses that feel strangely familiar, even if we’ve never seen them before.
“The house is a body of dreams, a shelter for the imagination and memory,” wrote Gaston Bachelard.
“We do not merely look at things; we peer into the emptiness, trying to understand what remains in us of what we have seen,” said John Berger.
“Art does not explain the world, but restores its mystery,” wrote Maurice Merleau-Ponty.
“I’m not trying to tell a story. I create a space where one can be alone with oneself.
A space of silence, without judgment — only sensation.”
— Yuliia Kryvytska
These works do not aim to narrate, but to evoke.
They open a parenthesis outside the world — a place without noise, without weight, where one can simply… exist.
Hors du temps. Silence
Dans cette série de peintures, le temps suspend son cours. L’espace, lui, s’efface, se défait de ses contours familiers comme un rêve au réveil. Chaque maison devient souvenir — effacé, érodé par la mémoire. Elles ne sont plus des lieux, mais des empreintes. Et les figures humaines, silhouettes solitaires figées sur des horizons pastel, semblent errer dans les labyrinthes de leur propre intériorité, à la recherche d’un chemin vers elles-mêmes.
Ici, les couleurs ne suivent plus la logique du monde visible : le rose peut être une ombre, et le ciel un violet d’aube irréelle. C’est un univers où la sensation prime sur la certitude, où l’intuition prend le pas sur la forme.
L’artiste nous invite à parcourir ces rues sans noms, à jeter un regard à travers ces fenêtres derrière lesquelles il n’y a ni quotidien ni repères. Il s’agit simplement d’être là, dans le silence, parmi ces maisons qui nous paraissent étrangement familières — même si nous ne les avons jamais vues.
« La maison est un corps de songes, un abri pour l’imaginaire et la mémoire », écrivait Gaston Bachelard.
« Nous ne regardons pas seulement une chose : nous scrutons l’espace vide, pour comprendre ce qu’il reste en nous de ce que nous avons vu », disait John Berger.
« L’art ne sert pas à expliquer le monde, mais à en restituer le mystère », écrivait Maurice Merleau-Ponty.
«Je ne cherche pas à raconter une histoire. Je crée un espace où l’on peut rester seul avec soi-même. Un espace de silence, sans regard juste — seulement une sensation.»
— Yuliia Kryvytska
Ces œuvres ne cherchent pas à raconter, mais à faire ressentir. Elles ouvrent une parenthèse hors du monde — un lieu sans bruit, sans poids, où l’on peut simplement… exister.
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Course du matin (Morning Run)
350,00 € -
Entre les arbres (Between the Trees)
350,00 €








